Un menu 100% Bio et Local à Couëron
Actualité - 16/04/2013
Volonté municipale, en partenariat avec Restoria, un menu 100 % bio, concocté avec des produits de proximité a été servi dans les cinq restaurants scolaires, jeudi midi. Au menu : chou-rave aux pommes de Gétigné et La Grigonnais (44) ; chipolatas, de Puceul (44) ; haricots blancs de Vendée (85) ; yaourt de Saint-Omer de Blain (44) et compote de Vertou (44).
En marge de ce repas, une animation autour des légumes, à l'école Marcel-Gouzil, avec une dégustation de produits crus, inhabituelle pour les élèves, mais qui a connu un franc succès. Poireau, radis, bettes, épinards, mâche... Le tout sorti, le jour même, du terrain de maraîchage du Mortiers des Noues à Couëron, géré par les Chantiers de réinsertion Océan. « Nous nous sommes associés avec Manger Bio 44 », a expliqué Xavier Mellois, responsable de production à Océan. « Producteurs, nous livrons nos produits à leur plate-forme, au MIN (N.D.L.R. : Marché d'intérêt national) de Nantes. Pour ce faire, il nous fallait une certification, c'est chose faite. Nos produits peuvent donc parfois arriver dans les assiettes des petits Couëronnais. »L'an dernier, le maraîchage Océan a produit 20 tonnes de légumes pour environ 40 variétés. Il distribue des paniers, de 6 et 12 €, à sa boutique de Preux, à Saint-Herblain, touchant une cinquantaine de clients, qu'il souhaite encore développer. Il livre aussi beaucoup le Secours populaire de Saint-Herblain, un peu Couëron.
Isabelle Fouchet, encadrante technique et pédagogique du chantier, s'occupe de dix salariés en réinsertion. « Nous essayons ensuite de leur trouver un emploi dans le secteur du maraîchage », ajoute Xavier Mellois.
Manger Bio 44 est une association créée en 2009, qui regroupe, quant à elle, 26 producteurs du département. « Nous croissons au fur et à mesure », souligne la diététicienne de la structure. Selon un découpage en 8 secteurs, et une logistique unique pour Nantes Métropole, Manger Bio 44 livre au fur et à mesure des besoins les collectivités, entreprises, et principalement les restaurants scolaires. « Nos producteurs sont formés pour connaître les besoins de la restauration collective, aussi s'adaptent-ils », précise-t-elle. Le chou-rave d'aujourd'hui était, par exemple, une ancienne variété, plus grosse, remise au goût du jour.